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Dans : Nouvelles fraîches

Commentaires fermés sur Le riz japonais

Riz japonaisLe salon – toujours le salon ! – avec cette fois un petit point sur le riz japonais. Parmi les nombreuses animations culinaires auxquelles nous avons pu assister, l’une concernait ce fameux riz. Elle était menée par un Italien et un Japonais qui nous ont fait part chacun de leur point de vue sur le riz. Je vais vous résumer leurs propos. Tout d’abord l’italie est le premier producteur de riz en Europe (même si c’est tout petit à  côté de la Chine !). Trois types de riz existent : japonica, indica et javanica. C’est le japonica qui est cultivé en Italie (le riz japonais !). Voyons déjà  les grandes différences entre le Japon et l’italie concernant le riz. Au Japon le riz se consomme blanc, pur et très cuit. Il s’agit presque d’un aliment sacré. Il est éventuellement accompagné d’une soupe de Miso (c’est une soupe japonaise). Au Japon tous les plats sont servis en même temps, donc ce n’est pas étonnant d’avoir au même moment du riz et une soupe. Le riz est omni présent au Japon. Il s’agit même du premier aliment solide donné aux bébés après le lait maternel, sous forme de soupe de riz. A l’âge de 3-4 ans on offre aux enfants un bol et une paire de baguettes en signe de leur indépendance. Et lors de funérailles un bol de riz est servi avec des baguettes plantées à  la verticale, symbolisant la mort. Voilà  pour le Japon !

Côté italien maintenant. Il faut savoir que les Italiens sont de grands mangeurs de riz. Ils l’aiment coloré, mélangé à  des épices, comme le safran par exemple, et légèrement croquant. C’est donc ainsi que nous l’avons dégusté lors de l’animation. l’animateur (italien !) nous avait concocté un petit risotto absolument délicieux ! Les petits secrets de ce risotto : de l’huile d’olive, des oignons hachés très fins et un peu d’eau (pour que l’oignon ne change pas de couleur  » et ça le rend plus digeste !) dans le fond de la casserole. Faites revenir l’oignon doucement puis versez le riz dans la casserole avec un peu d’eau, d’huile ou de beurre de manière à  ce que le riz soit transparent. Il faut ensuite bien remuer pour ne pas le faire brûler et ajouter la quantité nécessaire de liquide. Ce liquide peut être de l’eau avec du bouillon, mais les résultats sont bien meilleurs avec du vrai bouillon (poule, poisson, …) fait maison (gardez-en toujours au congélateur !). Lancez le chronomètre à  ce moment-là  et comptez 16 à  18 minutes (pas plus !). A la fin, hors du feu, ajoutez du parmesan et laissez reposer 5 minutes. Préférez un parmesan vieux (24, 36, voire 60 mois !  » plus c’est vieux meilleur c’est !) à  râper vous-même. Mettez-en autant que vous voulez ! Ensuite mettez une noisette de beurre frais sur le risotto, laissez fondre et dégustez. Le risotto qui nous a été servi était préparé avec des shitakes. Petit conseil : utilisez des shitakes déshydratés et mettez-les dans de l’eau tiède une heure avant, retirez les champignons et filtrez l’eau (passoire + papier essuie-tout). Vous utiliserez ensuite cette eau en guise de bouillon. Elle aura récupéré tous les arômes des champignons ! Vous pouvez faire la même chose avec des cèpes, des morilles, … Et pour vos risottos, pensez à  varier les plaisirs : encre de seiche, restes de poissons (en Italie, pas de produits laitiers avec des produits de la mer, donc pas de parmesan avec du poisson), asperges (les branches dès le début, les pointes à  la fin), noix, … Voilà  ! A vous de jouer !