Jan 21
Truffement trop bon
On se devait de vous faire partager ce commentaire d’un de nos clients, Tristan, amoureux de la truffe, car il nous donne d’excellents conseils pour déguster ce trésor noir :
Quelques infos je crois intéressantes.
J’ai reçu les truffes le jeudi pour le réveillon du lundi soir. J’avais très peur du délai de conservation : aucun souci ! Enfermées dans une verrine sur plusieurs feuilles de Sopalin changées tous les jours (j’en profitais pour retirer la buée du récipient et essuyer délicatement les truffes), le mercredi suivant (J+6), elles étaient encore parfaite. Ouf ! Pas de raison donc de s’angoisser pour ça.
J’ai décliné le produit sur tous les plats, depuis l’apéritif jusqu’au dessert (risotto aux truffes et à la crème au mascarpone, d’après une idée « volée » à Pierre Hermé : fabuleux !, à la fois très « truffe » et malgré tout complètement « dessert ») en passant par la salade / fromage, et, en étant vraiment très généreux sur les quantités, j’ai consommé dans les 150 g de truffes pour 3 personnes. De quoi donner une idée à chacun de la quantité à commander.
Autant j’ai trouvé que la lamelle de truffe sur le très bon foie gras au champagne était limite gadget, autant quand on la fait cuire (sauce à la Fine Champagne avec le homard en entrée, sauce au Madère pour le tournedos Rossini et, donc, Rissoto aux truffes), la truffe se révèle un merveilleux produit à travailler qui, outre le plaisir qu’elle procure au cuisinier (ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance de tripoter ces petites choses aux formes bizarres (rien à voir avec les petites rondes calibrées qu’on vend en conserve)), se révèle en fixant ses arômes à la cuisson plus encore que crue telle qu’elle. Chacun en fait ce qu’il veut de ce (bon, je crois) conseil.
Dernier truc, j’ai gardé comme c’est conseillé un peu partout six œufs frais dans la verrine avec les truffes et… mangés à la coque, ils avaient un merveilleux goût de truffe alors qu’ils étaient nature : c’est très impressionnant, presque miraculeux, et fantastiquement bon ! Ce serait vraiment dommage de ne pas s’offrir ce petit plaisir (gratuit…) supplémentaire.
Au final, par delà la réussite gustative, l’expérience (d’attendre mes truffes, de les soigner et les changer (enfin, le Sopalin je veux dire) chaque jour, de penser le menu puis de le réaliser, etc.) en valait vraiment la chandelle (malgré évidemment le prix dissuasif…) ! Aucun regrets
Commentaires récents
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